Nombreux sont les enfants et les jeunes aux prises avec des problèmes de consommation ou des dépendances qui ont d’autres troubles de santé mentale. Les besoins deviennent plus complexes et nécessitent des services intégrés visant la réduction des méfaits.
La réduction des méfaits consiste à réduire les méfaits physiques, émotionnels, sociaux et économiques des dépendances et de la consommation problématique de substances pour les individus, les familles et les communautés. Elle met l’accent sur la réduction de la stigmatisation afin d’améliorer le bienêtre individuel et l’estime de soi. La stigmatisation limite souvent l’accès à l’éducation, à l’emploi, au logement, aux soins de santé et à d’autres services, et contribue à réduire la qualité des soins.
La réduction des méfaits est une approche fondée sur des données probantes qui accorde la priorité à la personne et qui reconnaît que certaines personnes pourraient ne pas vouloir mettre un terme à des activités possiblement néfastes, ne pas être prêtes à le faire ou ne pas être en mesure de le faire. L’objectif est de réduire au minimum les répercussions sur la santé et sur le plan social.
Les jeunes de l’Ontario et leurs familles ont de plus en plus besoin de services coordonnés en santé mentale et en dépendances, mais il peut être difficile de trouver et d'accéder à des soins intégrés de haute qualité. Nos subventions d'impact, offertes en partenariat avec Recherche en santé mentale Canada, ont financé deux projets visant à faire progresser les soins en santé mentale, en consommation de substances et en dépendances pour les jeunes et leurs familles en Ontario. Apprenez davantage à propos de nos subventions d'impact et les projets sélectionnés.
Nous faisons partie du cercle d’excellence du Pôle d’échange des connaissances sur le cannabis. Le Pôle rassemble une collection de ressources fondées sur des données probantes concernant la consommation de cannabis à des fins non médicales et met en relation des professionnel.le.s de divers secteurs qui s’efforcent de réduire les méfaits associés à la consommation de cannabis. En tant que membre du cercle d’excellence, nous aidons l’équipe à cerner les besoins en données probantes et la conseillons sur les enjeux propres au domaine de la santé mentale des enfants et des jeunes.
Temps d’écran excessif |
Le temps d’écran excessif peut avoir une incidence sur la santé physique et mentale. Avant la pandémie de COVID-19, de nombreux enfants et jeunes dépassaient déjà les lignes directrices et les recommandations relatives au temps d’écran. La recherche montre qu’il n’a fait qu’augmenter dans le contexte des mesures de distanciation physique. Le présent résumé réunit les données probantes les plus récentes sur les effets du temps passé devant un écran sur la santé mentale et présente des façons de gérer le temps d’écran afin d’en réduire les effets négatifs. |
Consommation de cannabis pendant la grossesse |
Bien que relativement faibles, les taux de consommation de cannabis chez les personnes enceintes ou qui allaitent ont augmenté de façon constante au cours des dernières années. Ce résumé des données probantes réunit les connaissances les plus fiables et les plus récentes quant aux effets d’une telle exposition sur la santé mentale immédiate et à long terme des nourrissons et des enfants. |
Dissiper la fumée : Éclairer les conversations à propos du cannabis |
Avant la légalisation du cannabis à des fins non médicales en 2018, nous avons demandé aux prestataires de services de santé mentale et de lutte contre les dépendances des enfants et des jeunes de nous faire part de leurs expériences et de leurs questions sur la façon d’aborder la consommation de substances. Ces questions ont contribué à l’élaboration d’un document de données probantes et d’une ressource d’apprentissage en collaboration avec Dépendances et santé mentale Ontario. Ces ressources examinent les liens entre la santé mentale et la consommation de substances, en particulier la consommation de cannabis chez les jeunes de moins de 25 ans. |